Au mois de février, grâce à la Maison des Pratiques Artistiques Amateurs, j’ai démarré un travail de création krump avec la chorégraphe Nach (dont vous avez pu lire une interview ici) : Sakre 2.020. Avant que le confinement ne vienne chambouler nos agendas, j’ai donc eu droit à une semaine intense de répétition et d’apprentissage des bases de cette danse de Los Angeles que j’avais découverte au milieu des années 2000 et qui m’avait toujours fascinée. C’était une semaine très forte en émotions, un défi pour mon corps qui a du apprendre une toute nouvelle manière de se mouvoir. C’était aussi une rencontre intense avec les autres danseur.se.s à laquelle je pense encore souvent. On devait se voir pour un weekend de répétition en mars, et quelques jours en avril… Alors aujourd’hui je vais essayer de remplir ma journée de krump et danser en isolement comme s’ils et elles étaient là.

Mais en fait c’est quoi le krump ?

Pour mieux comprendre le krump, la ressource clé pour beaucoup reste Rize, film de David LaChapelle qui a mis le krump sur le devant de la scène et l’a fait connaître au-delà de son Los Angeles natal.

Vous pouvez aussi écouter le podcast Tous Danseurs avec, sans suprise, Nach pour l’écouter parler du krump, de sa danse et son travail chorégraphique pour voir comment cette danse évolue aussi avec les migrations et les créateur.rice.s qui s’en emparent.

Enfin, le krump a fait beaucoup fait parlé de lui ces dernières années avec Les Indes Galantes mises en scène par Clément Cogitore. Vous pouvez sentir l’énergie de cette danse dans cette première vignette créée pour la 3e Scène de l’Opéra de Paris et pour les plus curieux, vous pouvez voir comment elle a été intégrée dans Les Indes Galantes dans son ensemble sur la scène de l’Opéra Bastille cet automne.

Allez, on danse maintenant !

Deux tutos, deux niveaux : amusez-vous :)